Silvio Berlusconi, ex-chef du gouvernement italien, est décédé le lundi 12 juin à l’âge de 86 ans. Revenons sur la tumultueuse carrière politique de celui qu’on surnommait le « Cavaliere ».
Le 12 novembre 2011, Silvio Berlusconi quittait le pouvoir sous les cris des manifestants rassemblés à Rome (Italie). Les crises politiques et économiques ainsi que les scandales sexuels auront eu raison du troisième mandat du Président du Conseil. Surnommé le « Cavaliere » en raison de sa capacité à conquérir de nouveaux terrains, Silvio Berlusconi s’est lancé dans la politique en 1994 avec son parti Forza Italia. À l’époque, cet homme d’affaires milanais de 57 ans était milliardaire, magnat des médias et propriétaire de l’AC Milan.
Un langage direct et des positions populistes
Une fois élu Premier ministre, Berlusconi a rendu obsolète une classe dirigeante en décadence grâce à son langage direct et ses positions populistes. Néanmoins, ses adversaires soutiennent qu’il est surtout guidé par le désir de défendre ses propres intérêts. De son côté, Silvio Berlusconi affirme qu’il souhaite améliorer la vie des citoyens italiens et redonner à la nation italienne un sentiment de fierté. Toutefois, au cours de ses différents mandats, ses opposants le considéreront comme le précurseur du populisme actuel, bien avant des personnages comme Donald Trump ou Boris Johnson.