Le comité a clairement indiqué qu’il travaillait en étroite collaboration avec les enquêteurs afin de faciliter leurs investigations.
Des perquisitions ont lieu au siège du comité d’organisation (Cojo) des Jeux 2024, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et de la Solideo, l’établissement public chargé des chantiers des sites pour les Jeux, selon le Parquet national financier. Le Cojo affirme coopérer pleinement avec les enquêteurs pour faciliter leurs investigations.
Selon les informations de France Télévisions, les perquisitions sont menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le Parquet national financier. L’une d’entre elles a été déclenchée en 2017 et confiée à l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales) pour des suspicions de « prise illégale d’intérêts », de « détournement de fonds publics », de « favoritisme et recel de favoritisme » concernant un marché conclu par le Cojo.
L’autre enquête a été confiée à la brigade financière de la police judiciaire parisienne et porte sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts », de « favoritisme et recel de favoritisme » concernant plusieurs marchés passés par le Cojo et la Solideo, suite à un contrôle de l’Agence française anticorruption (AFA).
En avril 2021, deux rapports de l’AFA sur l’organisation des JO ont mis en évidence des « risques d’atteintes à la probité » et des « conflits d’intérêts », ternissant l’image des JO « exemplaires » voulu par le président du comité d’organisation, Tony Estanguet. Les inspecteurs de l’AFA ont noté que la procédure générale d’achat était « imprécise et incomplète » et ont souligné l’existence de « potentiels conflits d’intérêts non maîtrisés ».