Ces associations exigent « la constance » du ministère de la Parité entre les hommes et les femmes, en prévision d’une restructuration prévue pour jeudi, selon une tribune.
Elles ne réclament pas une démission, mais plutôt la continuation d’un mandat ministériel. Un groupe d’une quarantaine d’organisations œuvrant pour les droits des femmes, ainsi que de divers collectifs et réseaux qui se proclament « feminsites et engagés », appellent dans une déclaration mise en ligne sur Twitter à ce que la ministre de l’Égalité entre les hommes et les femmes, Isabelle Rome, soit conservée à son poste. Ceci survient alors qu’un remaniement ministériel est prévu pour le jeudi 20 juillet. Les dernières rumeurs sur la scène politique évoquent le départ imminent de cette magistrate.
Du point de vue de la « stabilité et de l’efficacité », des associations telles que l’Assemblée des Femmes, Pluri’Elles et Femmes des territoires veulent que la ministre, qui a pris ses fonctions en mai 2022, soit en mesure de continuer son travail. « La situation des femmes n’est pas idéale, loin de là, » reconnaît ce collectif. « Cependant, ces derniers mois, des avancées significatives ont été accomplies, qui sont promises à un avenir prometteur, à condition d’être soutenues de manière inconditionnelle et constante. »
Dans leur plaidoyer public, ces entités interpellent Elisabeth Borne ainsi que le public. « Quelle société changerait son PDG chaque année? » demandent-elles, soulignant l’importance de la continuité des rôles de direction.