Aucun événement notable n’a été signalé en France pendant la nuit passée entre le lundi 3 juillet et le mardi 4 juillet. De son côté, Emmanuel Macron a commencé à reprendre ses activités sur le terrain.
Emmanuel Macron prend les devants. On se souvient de sa première déclaration dans laquelle il a qualifié la mort de Nahel d’« inexcusable », un terme qui a provoqué l’indignation des syndicats policiers et de la droite. Lundi soir le 3 juillet, lors d’une visite inopinée au commissariat de police, puis à la préfecture de police, le président de la République est venu féliciter les forces de l’ordre et leur exprimer son soutien. Le contrôle du maintien de l’ordre demeure donc une priorité pour le gouvernement.
Emmanuel Macron cherche à établir un bilan
Parallèlement, des solutions politiques doivent être proposées. Cependant, selon un conseiller, il n’est pas question de distribuer des milliards comme cela se fait habituellement. Emmanuel Macron souhaite d’abord établir un bilan et comprendre la cause de ces violences. Plus tard, il rencontrera plus de 200 maires à l’Élysée, ce qui constitue la première phase de cette reconsolidation. Il est essentiel de passer par ces élus pour sortir de cette crise, et il est fort probable qu’ils demanderont des ressources supplémentaires. Le calendrier des « 100 jours d’apaisement », esquissé par Emmanuel Macron à la suite de la réforme des retraites, semble être compromis, selon la journaliste de France Télévisions, Anne Bourse.