Dans la ville de Marseille, un individu âgé de 27 ans a perdu la vie le samedi 1er juillet. D’après les autorités judiciaires, il semblerait qu’il ait été violemment touché au niveau de la poitrine, suite au tir d’un projectile qui correspondrait à un flash-ball. Face à cet événement tragique, une enquête a été immédiatement lancée afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès.
Samedi 1er juillet, des affrontements violents éclatent près du Vieux-Port de Marseille (Bouches-du-Rhône), ce qui déclenche une nuit d’émeutes. À quelques centaines de mètres de là, vers 1 heure du matin, un homme s’effondre sans vie devant un immeuble. Mohammed Bendriss, un jeune homme de 27 ans, livreur et père d’un enfant de deux ans, était la victime. Selon sa famille, il ne participait pas aux émeutes. « Je suis encore sous le choc. Il m’a laissé toute seule », regrette sa veuve. Sa cousine affirme : « Il avait vu des policiers en train d’appréhender des gens, il filmait pour son père. »
L’exploitation des images de vidéo-surveillance
Il aurait filmé une opération de police à 700 mètres de l’endroit où il s’est effondré. Que s’est-il passé après la capture de ces images ? À l’hôpital, le médecin remarque une marque suspecte sur le corps. Selon le parquet, la mort est probablement due à un impact violent au niveau du thorax, causé par le tir d’un projectile de type flash-ball. Les autorités judiciaires et l’inspection générale de la police, chargées de l’enquête, tentent d’utiliser les images de vidéo-surveillance pour déterminer les circonstances du décès de la victime.