La préoccupation de la compensation survient chez les individus et les entreprises, étant donné qu’ils ont subi des dommages et des spoliations. Le responsable au ministère de l’Économie a interpellé les sociétés d’assurances le samedi pour abaisser les excédents et initier les procédures en temps opportun.
Le spectacle est véritablement déconcertant. Un bureau de tabac marseillais est subitement submergé par une foule de voleurs qui, dans l’ombre de la nuit du dernier vendredi au samedi, dérobent férocement. Une situation similaire est vécue à travers toute l’Île-de-France. Un propriétaire de bureau de tabac se retrouve désemparé. « Entre l’investissement initial et les travaux, j’atteins les 370 000 euros. Si je compte le stock, qui ne m’est même pas propre, on m’a dérobé à peu près 140 000 euros de produits », déplore amèrement ce dernier. À Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, les voleurs ont pris d’assaut un magasin d’équipements de plongée, ne laissant quasiment rien derrière eux, et ce, en pleine nuit.
Un pic de 1 900 voitures incendiées par nuit
Alors, comment et à quel moment ces professionnels touchés seront-ils remboursés ? Les commerces disposent habituellement d’une assurance multirisques qui offre une couverture en cas d’incendie. Cependant, la garantie en cas de vandalisme ou d’interruption d’activité est tributaire des options additionnelles choisies par le preneur d’assurance. Bruno Le Maire promet une accélération des processus de remboursement et une réduction des franchises.
Il convient toutefois de souligner que les commerces n’ont pas été les seules cibles. Qu’en est-il des propriétaires de véhicules incendiés? Les seules indemnisations reçues seront celles des propriétaires ayant opté pour une couverture en cas d’incendie, à condition de signaler l’incident dans les cinq jours suivant celui-ci et de porter plainte. Les incidents ont atteint un apogée avec près de 1 900 voitures brûlées en une seule nuit durant la période d’émeute.