Suite à la demande de plusieurs associations de victimes d’accidents de la route, le terme « homicide routier » sera désormais utilisé à la place de celui d' »homicide involontaire ». Cependant, cette décision ne satisfait pas entièrement ces mêmes associations puisque les sanctions applicables ne seront pas modifiées. En effet, malgré ce changement de dénomination, les peines encourues demeureront inchangées. Par conséquent, les associations estiment que cette mesure est insuffisante pour punir de manière adéquate les responsables d’accidents mortels sur les routes. Selon elles, il serait nécessaire de revoir en profondeur le système judiciaire en vigueur, afin de garantir une meilleure prise en compte de la gravité de ces infractions et d’assurer une justice plus équitable pour les victimes et leurs familles. En effet, les peines actuelles sont jugées trop légères par les associations de victimes, qui réclament que les auteurs d’homicides routiers soient punis de manière plus sévère. Les accidents de la route, en raison de leur nature violente et de leur impact dévastateur sur les personnes touchées, doivent être traités avec toute la rigueur nécessaire. C’est pourquoi les associations militent pour une plus grande sensibilisation de la société à cette problématique, ainsi que pour une réforme de la législation en matière de sécurité routière. Elles espèrent ainsi obtenir une protection accrue des usagers de la route, ainsi qu’une meilleure prévention des accidents. En effet, il est primordial de promouvoir des comportements responsables au volant, afin de réduire le nombre de victimes sur nos routes. Au-delà des modifications techniques et légales, il est également important de sensibiliser la population à l’importance du respect des règles de conduite et de préserver la vie de chacun. La question de la sécurité routière ne doit pas être prise à la légère, il en va de la vie de tous les usagers de la route. Il est donc essentiel de faire de la prévention et de veiller à ce que les responsables d’accidents mortels soient punis de manière adaptée à la gravité de leurs actes. En résumé, le remplacement du terme « homicide involontaire » par celui d' »homicide routier » est un premier pas, mais beaucoup reste à faire en termes de sensibilisation, de prévention et de réforme du système judiciaire pour assurer une meilleure protection des usagers de la route et une justice équitable pour les victimes d’accidents.
Les associations de victimes d’accidents de la route ont revendiqué le changement de l’appellation « homicide involontaire » en « homicide routier » lorsqu’un décès est causé par un automobiliste. Cette modification pénale s’appliquerait à tout accident causé sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants. L’idée derrière ce changement est de motiver les juges à appliquer des peines plus lourdes en utilisant une terminologie plus forte. Yves Carra, porte-parole de l’association Mobilité Club France, soutient cette démarche en affirmant que les demandes des associations doivent être écoutées et prises en compte.
Cette nouvelle qualification est hautement symbolique, surtout après l’affaire Pierre Palmade où le comédien a été contrôlé positif à la cocaïne. Elle intervient également après la mort de trois policiers près de Roubaix, décédés dans un accident frontal avec un jeune automobiliste également sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants. Cependant, certaines associations de victimes estiment que ces mesures gouvernementales sont insignifiantes et appellent à aller plus loin. Norbert Pirault, porte-parole de l’association Victimes & Citoyens, affirme qu’un simple changement de nom ne suffira pas et qu’il est nécessaire de mettre en place un véritable plan d’action pour renforcer la sécurité routière.
Selon Matignon, la peine encourue pour un homicide routier restera la même, avec un maximum de 10 ans de prison et une amende pouvant atteindre 150 000 euros.