Les chantiers de construction des Jeux olympiques de Paris 2024 n’ont enregistré aucun accident mortel, selon la présidence française, qui a déclaré aux médias français que les chantiers sont « cinq fois moins sujets aux accidents » que la moyenne du secteur de la construction.
Avant une réunion mercredi sur le déroulement des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, le bureau du président a confirmé les informations du Le Monde quotidien qui précise que Solideo, l’entreprise publique en charge des chantiers des jeux, avait recensé 130 accidents du travail – dont 17 graves – sur les 12 chantiers en construction.
Les chantiers olympiques sont « cinq fois moins accidentés que la moyenne du BTP », a indiqué l’Elysée à franceinfo.
La construction est l’industrie la plus dangereuse de France et le ministère du Travail a enregistré 129 accidents mortels dans la région parisienne en 2021.
Mais alors que les chantiers olympiques n’ont fait aucun mort, cinq personnes sont décédées entre 2020 et 2023 en travaillant sur des projets dans la région parisienne, dont l’extension du métro Grand Paris Express et le projet du bassin d’Austerlitz pour ouvrir la Seine à la baignade.
Un 16 juin, un maçon de 51 ans, Amara Dioumassy, est décédé après avoir été percuté par un véhicule sur le chantier du bassin d’Austerlitz, qui est géré par le groupe Fayat.
4 000 à 6 000 personnes travaillent sur les chantiers olympiques et jusqu’à 8 000 personnes sur les chantiers du Grand Paris, plus exigeants techniquement.
(avec les fils de presse)