Ce document, soutenu par la majorité au pouvoir, vient d’être écarté de l’agenda du weekend. Une suspension pour une durée indéterminée et sans date de reprise spécifiée.
Report du projet de loi « bien vieillir » : un nouvel obstacle
La proposition de loi présentée par la majorité présidentielle concernant l’amélioration du vieillissement a subi un nouveau coup dur. Malgré une première lecture qui n’a pas abouti en avril dernier, le texte a été de nouveau repoussé mardi 18 juillet. Aucune nouvelle date n’a été fixée pour l’instant. Le projet de loi devait être discuté à l’Assemblée Nationale lors de la session de fin de semaine. Ce document vise à adresser la question du vieillissement en France ainsi que les dépenses associées. Les députés Renaissance proposent notamment de mettre en place un « guichet unique de l’autonomie » et une carte professionnelle pour les assistants à domicile.
Critiques et dénonciations de l’opposition et même au sein de la majorité
L’opposition critique ce texte, le qualifiant de « coquille vide », loin de la « grande loi » espérée concernant le vieillissement de la population. Des voix discordantes se font entendre également au sein du camp présidentiel. En effet, la députée Renaissance Monique Iborra a refusé de devenir la rapporteuse de ce projet. « Ce ne sont pas des réformes qui attaqueront le problème à la racine, mais qui ne traiteront que des aspects superficiels, les symptômes mais pas la cause », a-t-elle déclaré en avril. « Il ne s’agit pas de refondre, mais de modifier ce qui existe déjà et qui ne répond pas à nos attentes ». Monique Iborra, autrefois proche de la macronie, a appelé en vain à une réforme sur le reste à charge et à la mise en place d’un minimum de personnel dans les Ehpad.
Remaniement ministériel et suite des travaux pour les députés
Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, avait participé à l’élaboration de cette proposition de loi avec les députés Renaissance. Il est désormais mentionné parmi les ministres qui pourraient quitter leur poste lors du prochain remaniement gouvernemental. La séance de juillet à l’Assemblée nationale se terminera donc en fin de semaine avec l’examen du projet de loi de reconstruction des bâtiments endommagés ou détruits lors d’émeutes urbaines et celui consacré à l’industrie verte. Les députés reprendront leurs activités lors de la dernière semaine de septembre pour une session extraordinaire dédiée à la loi de programmation des finances publiques.