Les autorités françaises ont procédé à l’arrestation et à la mise en garde à vue de plus de 3 900 individus impliqués dans des actes de violence collective depuis le vendredi 30 juin. Parmi ces individus, 673 ont été déférés devant le parquet, soit présentés devant le procureur pour décider des charges à retenir contre eux, tandis que 374 ont été jugés en comparution immédiate, c’est-à-dire qu’ils ont été traduits rapidement devant un tribunal pour être jugés sans délai. Cette vague de répression vise à répondre de manière ferme aux actes de violence et de désordre qui ont éclaté à travers le pays. Les autorités se montrent déterminées à faire respecter l’ordre public et à punir les responsables des émeutes. Cependant, il convient de préciser que toutes les personnes placées en garde à vue ne sont pas nécessairement coupables des faits qui leur sont reprochés. La présomption d’innocence reste une valeur importante dans le système judiciaire français, et chaque individu sera jugé en fonction des preuves qui seront présentées lors de son procès. En attendant, les forces de l’ordre restent mobilisées pour assurer la sécurité des citoyens et prévenir de nouveaux débordements. La situation est suivie de près par les autorités, qui restent vigilantes face à tout signe de trouble afin d’agir rapidement et efficacement.
Des audiences immédiates ont eu lieu dans l’après-midi du 3 juillet au tribunal judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône), dans une atmosphère tendue. Parmi les affaires jugées, de nombreux pillages de magasins ont été abordés. Me Laurie Combes, avocate, estime que « le contexte sur lequel cela s’inscrit vient forcément entacher les faits qu’on peut reprocher à quelqu’un ». Un homme vient d’être condamné à un an de prison ferme pour vol aggravé près d’un hypermarché.
Sous le sous-titre « Une réponse pénale ferme et systématique », on apprend que depuis vendredi, plus de 3 900 personnes ont été placées en garde à vue dans toute la France. 673 individus ont été déférés devant le parquet et 374 ont comparu immédiatement. Au total, plus de 120 personnes ont été incarcérées, condamnées ou attendent leur jugement. Dans une circulaire, le garde des Sceaux a demandé au procureur une réponse pénale ferme et systématique. Cependant, très peu d’enquêtes ont été ouvertes concernant les défaillances des parents.