Fernando Villavicencio, un candidat centriste se présentant à la présidence de l’Équateur, a été assassiné par une bande criminelle le mercredi 9 août, suite à un rassemblement où il avait critiqué publiquement l’emprise et la brutalité du crime organisé dans son pays. Son assassinat a été revendiqué par le groupe criminel lui-même.
Portant des cagoules et des armes imposantes, Los Lobos, l’une des plus puissantes organisations criminelles équatoriennes, assume le meurtre du candidat à la présidence, Fernando Villavicencio et en profite pour lancer un message d’intimidation à d’autres. Ils stipulent dans une vidéo qu' »à chaque fois que les hommes politiques véreux n’honoreront pas l’engagement qu’ils prennent lorsqu’ils reçoivent nos fonds, soit des sommes faramineuses pour soutenir leurs campagnes, ils seront destitués de leurs postes« .
Il a récemment mis en lumière le fléau des crimes organisés dans la nation
Mercredi 9 août en soirée, alors que Fernando Villavicencio venait de conclure un rassemblement et montait dans sa voiture, des tirs ont retenti. Plusieurs personnes ont été blessées lors de cette attaque. Le candidat Fernando Villavicencio a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais n’a pas survécu à ses blessures. Peu de temps avant son meurtre, il dénonçait l’ampleur de la criminalité organisée en Équateur. Cet ex-journaliste et candidat modéré de 59 ans, avait axé sa campagne sur la lutte contre la corruption et le narcotrafic. Les derniers sondages le plaçaient deuxième en intentions de vote, recueillant 13% des suffrages prévus.