Dernièrement, Gérald Darmanin a pris la décision de dissoudre le mouvement écologiste des « Soulèvements de la Terre », lesquels avaient organisé une manifestation à Sainte-Soline. Cependant, le Conseil d’État vient tout juste de suspendre le décret de dissolution, provoquant ainsi des réactions de la part des membres de la gauche politique. Cette décision de justice apparaît comme un revers pour le ministre.
Le Conseil d’État a suspendu le décret de dissolution du mouvement écologiste « les Soulèvements de la Terre », quelques semaines après l’annonce de sa dissolution par le gouvernement. Cette décision est considérée comme une première victoire symbolique pour le collectif.
Le Conseil d’État a justifié sa suspension en déclarant que ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne des agissements violents envers des personnes. Cette décision soulève toutefois des interrogations quant à son aspect politique.
Les membres du collectif sont soulagés mais restent prudents, conscients que cette suspension ne signifie pas nécessairement qu’ils gagneront au fond. Léna Lazare, porte-parole des « Soulèvements de la Terre », affirme que leurs arguments sont solides, mais qu’il faudra attendre la décision définitive pour en savoir plus. Le ministère de l’Intérieur tempère cette situation en rappelant que la procédure n’est pas encore terminée.
Il convient de souligner que la décision du Conseil d’État est considérée comme très politique. En effet, lors de la manifestation du 25 mars dernier contre les méga-bassines à Sainte-Soline, les événements ont dégénéré et le collectif a été pointé du doigt par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. Cette situation laisse entendre que la dissolution du mouvement écologiste est motivée par des raisons politiques.