Dans un entretien accordé au journal « Le Point » et paru ce mercredi, le président de la République propose également d’apporter des « modifications » concernant les dates auxquelles se déroulent les examens du baccalauréat.
Orientation inédites sur l’éducation
Approximativement dix-huit mois après sa réélection, Emmanuel Macron a parlé des enjeux de l’éducation et de l’apprentissage dans une interview détaillée donnée au Point, parue le mercredi 23 août. A l’aube de la rentrée scolaire, il se montre en faveur de la possibilité que celle-ci soit pour l’essentiel, anticipée « à partir du 20 août » pour certains élèves.
Cela concerne majoritairement les élèves « nécessitant un soutien » qui auront au préalable fait l’objet d’une « évaluation » afin de pouvoir « rattraper leurs lacunes ». Le Président Macron pense qu’il y a « beaucoup de jours de vacances, et des journées scolaires trop intenses ».
Macron a également discuté des examens du baccalauréat, qui ont débuté pour la toute première fois en 2023 dès le mois de mars. Selon le chef de l’Etat, il n’est pas envisageable de les organiser « si tôt dans l’année ». Le président a déclaré que « le ministre dans les jours à venir va divulguer les modifications que nous prévoyons de mettre en œuvre à ce sujet ». Il a par ailleurs insisté sur le fait que « nous devons réapproprier le mois de juin pour les élèves qui n’ont pas d’examen en fin d’année ».
Le dirigeant de la France souhaite également refondre les programmes d’éducation en histoire et en éducation civique, tout en renforçant « l’apprentissage des professeurs » dans ces deux disciplines. Pour Emmanuel Macron, « l’histoire doit être dispensée de manière chronologique et l’enseignement civique doit être une matière principale. Chaque semaine, un texte important sur nos valeurs sera lu et débattu dans toutes les classes », a indiqué le président de la République.