« Le but que nous poursuivons dépasse notre propre condition », a-t-elle affirmé vendredi, en aparté du rassemblement estival de La France insoumise.
Ségolène Royal a dévoilé, le vendredi 25 août, son projet de piloter une liste de l’union de la gauche conjointement avec LFI pour les futures élections européennes. « L’objectif est d’initier une dynamique d’union », a affirmé l’ancienne prétendante à la présidence en 2007 face aux médias, en périphérie des universités d’été de La France insoumise. À la question pouvez-vous diriger cette liste, elle a répondu « C’est l’idée ».
« Nous avons besoin d’équité en Europe (…) On va leur démontrer qu’il existe une autre option », a-t-elle déclaré face à la presse, refusant l’idée d’un « retour en arrière ». « La cause que nous défendons est plus importante que nous », a-t-elle ajouté de manière catégorique.
« C’est ce que les électeurs de gauche désirent »
Les verts et les communistes ont toutefois déjà sélectionné leurs leaders pour cette élection où ils semblent vouloir faire bande à part. Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, est de cet avis. « La gauche, même au pouvoir, n’a jamais été unie sur les enjeux européens, sujet où les différentes sensibilités à gauche sont les plus accentuées », a-t-il expliqué jeudi.
L’espoir d’une liste « d’union » de la gauche pour les Européennes, exprimé par Ségolène Royal, « répond à ce que les électeurs de gauche aspirent », a déclaré ce vendredi sur 42mag.fr l’eurodéputée LFI et responsable du groupe de la gauche au Parlement européen Manon Aubry. « Mettons-nous en capacité de gagner car nous pouvons remporter », pense-t-elle.