L’idée du gouvernement d’autoriser les distributeurs à écouler leur essence en dessous du coût d’achat n’a pas eu l’effet escompté. Les conducteurs, quant à eux, poursuivent leur quête des tarifs les plus abordables possible.
Dans une station-service située en banlieue de Bordeaux (en Gironde), le prix du carburant a dépassé les deux euros par litre, un seuil symbolique. Les automobilistes cherchent à trouver le carburant le moins cher; cependant, même au tarif de 1,90 euro le litre, certains jugent cela trop cher. Cette envolée des coûts pèse lourdement sur les finances des citoyens. La question se pose alors : les tarifs baisseront-t-ils à nouveau ? Devant l’augmentation, de nombreux résidents de Bordeaux semblent résignés. Un conducteur exprime son impuissance en ces termes : « Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit que nous puissions faire. Nous n’avons pas beaucoup d’options. »
Des déclarations anticipées
Les conducteurs attendent impatiemment des déclarations concrètes d’Emmanuel Macron, qui doit s’exprimer publiquement ce 24 septembre. Un résident de Bordeaux estime qu’il est nécessaire de réduire les taxes sur l’essence. Un autre propose un système de plafonnement, fixant le prix maximal à deux euros. Le coût moyen du carburant s’élevant à au moins 1,95 euro le litre, c’est la plus forte augmentation du prix des carburants de l’année 2023.