Le 29 août, deux hommes ont perdu la vie dans une région frontalière entre le Maroc et l’Algérie. L’un des défunts était un jeune homme de 29 ans d’origine franco-marocaine, tandis que son cousin, âgé de 40 ans, l’accompagnait dans ce voyage tragique. Ce triste événement a marqué les esprits, laissant derrière lui une profonde tristesse et un sentiment de perte inexplicable. Les circonstances exactes de leur décès restent encore floues, et les autorités enquêtent actuellement sur cette affaire pour tenter de comprendre ce qui a pu se produire. Il est toujours difficile de faire face à la perte d’un être cher, mais dans des circonstances aussi mystérieuses, la douleur est décuplée, laissant les proches dans une confusion et une tristesse indescriptibles. Les familles des défunts et leurs proches se retrouvent plongés dans une période de deuil et cherchent à comprendre ce qui a pu conduire à cette tragédie. Les frontières entre le Maroc et l’Algérie, qui avaient déjà leur part de tensions et de complexités, sont désormais le théâtre d’une triste histoire, rappelant la fragilité de la vie humaine et l’importance de la prudence lors de nos déplacements. En cette période de deuil, résonne l’appel à la solidarité et à l’empathie envers les familles endeuillées, afin de les soutenir dans cette épreuve douloureuse qui les frappe si brutalement.
La famille des deux vacanciers, dont un Franco-Marocain, tués fin août en mer par des tirs attribués à des garde-côtes algériens dans une zone frontalière entre le Maroc et l’Algérie, va déposer une plainte en France, ont annoncé ses avocats dimanche 3 septembre. La plainte sera déposée « lundi ou mardi » pour « assassinat aggravé, tentative d’assassinat aggravé, détournement de navire et non-assistance à personne en danger », a précisé Hakim Chergui, l’un des avocats, auprès de l’AFP.
Dans un communiqué, les avocats écrivent : « La rupture des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République algérienne, à l’initiative de cette dernière, ne saurait justifier la commission du moindre crime et encore moins, l’impunité de ses auteurs. C’est la raison pour laquelle, contraints par le mutisme des autorités algériennes, sur le territoire desquelles les assassinats ont eu lieu, ils n’ont pas d’autres choix que de recourir à la justice française pour que toute la lumière soit faite sur ce drame d’une cruauté sans nom », ajoutent-ils.
Selon le témoignage d’un Franco-Marocain de 33 ans, Mohamed Kissi, quatre vacanciers, dont il faisait partie, se sont égarés en mer lors d’une sortie en jet-ski le 29 août. Ils ont été rejoints par des garde-côtes à bord d’un bateau, qui ont tiré sur eux. Son frère Bilal Kissi, commerçant Franco-Marocain de 29 ans, et son cousin Abdelali Mechouar, commerçant de 40 ans vivant en France, ont été tués.