Le secrétaire général de l’Unsa Services judiciaires affirme que les employés doivent faire face à des conditions de travail qui ne sont pas à la hauteur des standards attendus dans un pays tel que la France.
Les greffiers, qui sont en colère, ont appelé à une journée « justice morte » en raison des négociations bloquées avec la Chancellerie sur le nombre de greffiers qui passeront en catégorie A à partir de 2024. Selon Hervé Bonglet, secrétaire général de l’Unsa Services judiciaires, les greffiers estiment ne pas être reconnus dans leurs missions et travailler dans des conditions de travail indigne de la France. Outre l’Unsa Services judiciaires, la CGT Chancellerie et Services judiciaires a également déposé un préavis de grève jusqu’à la fin octobre. Les audiences correctionnelles à Lyon ont été reportées en raison de la grève et les greffiers ont organisé des rassemblements à Poitiers et à Chambéry pour exprimer leur colère.
Le ministère de la Justice a déclaré que des discussions sont en cours avec les organisations syndicales pour la revalorisation indiciaire et statutaire des greffiers. Cependant, les négociations n’avancent pas aussi vite qu’il le faudrait, selon Hervé Bonglet. La principale revendication du syndicat majoritaire est le passage de tous les greffiers en catégorie A de la fonction publique, ce qui concerne environ 10 000 à 11 000 personnes. Bien que le principe du passage en catégorie A soit accepté, on ne sait pas encore combien de greffiers seront concernés en 2024.