Rédoine Faïd risque maintenant la réclusion à perpétuité, non seulement pour son évasion spectaculaire en 2018 et sa fuite de trois mois, mais également en raison de son statut de récidiviste. Même avant d’être jugé pour ces faits gravissimes, il est déjà confronté à une peine maximale en raison de ses précédentes condamnations. Cette perspective est d’autant plus préoccupante que ces évasions et cette cavale ont été très médiatisées, faisant de Rédoine Faïd un personnage central de l’actualité. La société française attend donc une décision de justice juste et exemplaire à l’encontre de cet individu, afin de préserver la sécurité publique et de dissuader d’autres délinquants de commettre des actes similaires. La perpétuité, dans le cas de Rédoine Faïd, semble être une option raisonnable et justifiée compte tenu de son évasion spectaculaire et de son statut de récidiviste. La sanction doit être à la hauteur de la gravité de ses actes, afin de garantir la tranquillité des citoyens et de lui envoyer un message fort sur les conséquences de ses actions. En effet, le fait de s’évader d’une prison et de rester en cavale pendant plusieurs mois témoigne d’un mépris total des lois et des institutions judiciaires. La récidive, quant à elle, montre que Rédoine Faïd n’a pas tiré les leçons de ses erreurs passées et est prêt à récidiver à tout moment. Il est donc justifié que la société française exige une peine exemplaire pour rétablir l’ordre et dissuader toute personne ayant l’intention de suivre ses traces. Dans ce contexte, la perpétuité apparaît comme une mesure adéquate pour garantir la sécurité de tous et empêcher Rédoine Faïd de causer d’autres préjudices. Cette peine doit également être assortie de mesures de sécurité renforcées, afin de prévenir toute nouvelle tentative d’évasion ou de récidive. En résumé, Rédoine Faïd est confronté à une lourde peine pouvant aller jusqu’à la perpétuité en raison de sa spectaculaire évasion et de sa cavale de trois mois, ainsi que de son statut de récidiviste. La société française espère donc que la justice prendra une décision équitable et rigoureuse à l’encontre de cet individu, afin de garantir la sécurité publique et de dissuader d’autres délinquants de suivre son exemple.
Avant même le début de son procès, Rédoine Faïd, braqueur multirécidiviste âgé de 51 ans, ne nourrit que peu d’espoir de sortir de prison avant 2046. Il est jugé devant les assises de Paris pour une évasion spectaculaire en 2018 du centre pénitentiaire de Réau, sa deuxième en cinq ans. Le procès se déroule au palais de justice historique de Paris, sur l’île de la Cité, et est placé sous haute sécurité. Rédoine Faïd est accusé de « récidive d’évasion en bande organisée » et de « détournement d’aéronef » en compagnie de 11 autres personnes soupçonnées de l’avoir aidé à planifier ou à exécuter cette évasion, ainsi que de l’avoir accompagné pendant les trois mois de cavale qui ont suivi.
Ayant déjà été condamné pour plusieurs braquages et désigné comme le « cerveau » de l’attaque qui a coûté la vie à une jeune policière, Rédoine Faïd risque la réclusion à perpétuité en raison de ses récidives. Depuis sa cavale de 93 jours, il est en isolement total à Fleury-Mérogis, dans des conditions de détention très difficiles.
Lors de l’audience, la défense de Rédoine Faïd compte dénoncer ces conditions de détention : promenade en solitaire dans une cour pourvue d’un toit en grillage, visites derrière une vitre. Rédoine Faïd lui-même décrit sa détention comme un « enfer gris, un monde sans repère où le temps est coincé, un monde qui déconstruit les êtres », dans un livre de la journaliste Plana Radenovic.
Les avocats de Rédoine Faïd soulignent également les conditions inhumaines et dégradantes de sa détention, reconnues comme telles par l’autorité judiciaire elle-même. Ils rappellent que, lors de son évasion, Rédoine Faïd n’a pas fait usage de violence envers les surveillants ou les miradors. Il est simplement monté à bord d’un hélicoptère pour s’échapper. Pourtant, ces quelques minutes d’évasion ont été suffisantes pour le faire traiter comme un animal, coupé du monde. L’une de ses avocats, Marie Violleau, affirme que « l’État ne doit pas tuer des gens qu’il a sous sa garde ».
Malgré ces conditions difficiles, Rédoine Faïd garde une attitude sereine et un profond respect pour l’autorité judiciaire, les jurés et la magistrature en général. Il sera présent lors du procès, debout, bien qu’on ait essayé de le faire plier, et combatif pour sa défense, affirme son avocate.
Pendant ce procès qui s’étendra sur sept semaines, l’avocate souhaite remettre en question l’image d’un « clan Faïd » dangereux, telle qu’elle a été donnée à voir par les médias. Elle précise que Rédoine Faïd est avant tout un frère, Rachid Faid, de 14 ans son aîné, qui ne supportait pas de voir son cadet Rédoine dépérir en prison, et qui a donc décidé de tout mettre en œuvre pour le faire libérer. La cour aura donc sept semaines pour en juger.