On peut désormais apercevoir des taxis automatisés dans les rues de San Francisco (Californie, USA). Leur nombre, évalué à environ 600, suscite l’étonnement parmi les citadins.
Dans la ville de San Francisco, en Californie, des voitures sans conducteur parcourent les rues, équipées de dizaines de capteurs. Ces véhicules au pilotage automatique, surnommés les voitures-robots, comptent parmi les 600 taxis autonomes qui ont transformé la métropole en un véritable laboratoire urbain. Cependant, ces véhicules sont souvent dans les actualités pour des raisons négatives, du fait de leurs dysfonctionnements. La question se pose alors : devons-nous craindre ces taxis robotisés ?
Le processus commence avec une simple application. Une fois la course réservée sur le téléphone mobile, le taxi robotisé arrive en quelques minutes. Il est alors nécessaire de comprendre comment entrer dans le véhicule à partir de son smartphone. Comme le souligne le journaliste Frank Génauzeau, l’ambiance à bord est comparable à celle d’un ascenseur, avec de la musique douce et une atmosphère détendue.
Des incidents fréquents
Au début du trajet, des instructions de sécurité se font entendre. Il est clairement stipulé de ne pas toucher à quoi que ce soit à l’intérieur du véhicule. La voiture autonome suit scrupuleusement le code de la route, respecte les feux de signalisation, utilise toujours son indicateur de direction et peut percevoir la présence de piétons. Cependant, la situation peut devenir plus complexe, par exemple lors d’une montée avec des cyclistes sur la route.
Le taxi autonome n’est pas capable d’interpréter les gestes d’un cycliste qui l’invite à le dépasser. Après une certaine hésitation, la voiture finit par s’engager et effectue le dépassement. Ces situations génèrent de vifs débats sur les réseaux sociaux, où presque chaque jour, un nouvel incident impliquant les taxis robotisés est mis en lumière.