Invitée sur le plateau du journal de 8 Heures, le mercredi 4 octobre, Nathalie Saint-Cricq fait part de ses sentiments suite à la disparition de Jean-Pierre Elkabbach, décédé la journée précédente. La commentatrice politique de France Télévisions rend hommage à un confrère qui, selon elle, « pensait que, jusqu’à la fin, on devait exécuter son métier avec ardeur ».
Jean-Pierre Elkabbach, célèbre journaliste français, est décédé le mardi 3 Octobre. Le lendemain, lors de l’émission 8 Heures, Nathalie Saint-Cricq témoigne de la vitalité qui le caractérisait. Selon elle, c’est cette vitalité qui lui a permis de faire preuve d’une telle longévité dans son métier. Toujours prêt à revenir à l’antenne, refusant de se retirer, Elkabbach craignait autant la retraite que la mort. Pour lui, il était indispensable de faire preuve de passion pour son travail jusqu’à la fin.
Une profonde admiration pour le pouvoir
Nathalie Saint-Cricq ajoute également que Jean-Pierre Elkabbach avait une sorte d’admiration pour le pouvoir, qui ne l’empêchait pas néanmoins de poser les questions importantes. Contrairement à certains journalistes plus intéressés par leurs propres questions que par les réponses. Pour Elkabbach, l’essentiel résidait dans un questionnement succinct et percutant. Lorsqu’il affirmait son amour pour « le terrain », ce n’était pas seulement en paroles comme certains de ses confrères, il le vivait au jour le jour. c’est ce que réaffirme Nathalie Saint-Cricq.