Dimanche, Laurent Wauquiez, à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les Républicains, a franchi une étape significative vers sa possible candidature à l’élection présidentielle, avec l’ambition de mener la droite vers « une grande victoire collective » en 2027. En outre, il exprime le désir que sa région se libère de la contrainte du dispositif « zéro artificialisation nette ».
Laurent Wauquiez s’exprime sur les politiques environnementales lors d’un rassemblement des Jeunes Républicains à Valence
Dimanche 1er octobre, lors d’un rassemblement des Jeunes Républicains à Valence, Laurent Wauquiez a franchi une nouvelle étape vers la candidature à la présidentielle en s’attaquant aux politiques environnementales. Laurent Wauquiez a proclamé sa « disponibilité ». De plus, il annonce clairement sa position. Il en a assez des normes, des règlements qui s’accumulent, et plus particulièrement ceux liés à la protection de l’environnement. Laurent Wauquiez souhaite en effet sortir sa région Auvergne-Rhône-Alpes de la « zéro artificialisation nette », une mesure mise en place par la loi mais gérée par les régions pour restreindre les constructions sur le territoire. Il souhaite que « l’État laisse les Français respirer ». Une demande aussi vieille que la droite même, rappelant la célèbre expression de Georges Pompidou des années 1960 : « Il faut arrêter d’importuner les Français ! ».
Selon lui, une loi votée sous la pression des défenseurs de l’environnement pourrait avoir pour objectif de mettre fin à la ruralité et à ses résidents. Cette accusation a déclenché une vague d’indignation au sein de la majorité et des écologistes.
Une position politique susceptible de séduire
Pourquoi Laurent Wauquiez a-t-il adopté cette position ? Parce qu’il s’agit d’un châssis politique qui semble attrayant en période d’inflation où les français sont plus préoccupés par leurs finances que par l’environnement. Un de ses adversaires au sein des Républicains, le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, David Lisnard, tient un discours similaire. En ce qui concerne la démagogie anti-écologique, Laurent Wauquiez aura surtout à rivaliser avec Marine Le Pen et Éric Zemmour. Une surenchère qui devrait marquer la campagne des élections européennes et qui ravit déjà les partis populistes à l’étranger, aux Pays-Bas, en Allemagne et ailleurs. Pour l’instant, les prix record du carburant préoccupent davantage les électeurs que le record de températures élevées.