Le président de la République a donné une interview commune, diffusée sur tous les canaux de France 3 à 19h15, portant sur les sujets de la vie en milieu rural et de la sécurité.
Informations essentielles
« L’ambition est de recruter plusieurs milliers de membres supplémentaires des forces de l’ordre », a déclaré lundi 2 octobre Emmanuel Macron, lors d’un entretien sur France 3. Il s’adressait au pays à travers un entretien diffusé dans les éditions régionales de « ICI 19/20 », ainsi que sur 42mag.fr. Le président de la République a estimé que cette initiative devrait engager un budget de 15 milliards d’euros. Durant cet entretien, il a abordé les enjeux liés à la sécurité et à la vie rural depuis le Lot-et-Garonne, où l’on prend note de la création de trois nouvelles brigades de gendarmerie, comme indiqué plus tôt ce jour. Suivez notre fil d’actualité en direct.
Mise en place de 239 nouvelles brigades de gendarmerie. Le président de la République, en visite à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, a révélé le futur site de 239 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront opérationnelles d’ici 2027. Ce nombre est plus élevé que les 200 annoncées avant sa réélection. Parmi celles-ci, 93 seront permanentes, 146 seront « mobiles », capables d’intervenir dans des localités rurales ou ressortissantes. « C’est un réinvestissement historique », a déclaré Emmanuel Macron, insistant sur son désir de renforcer la présence des forces de l’ordre « sur le terrain ».
Création de 2 100 postes de gendarmes supplémentaires. Les premières brigades seront instaurées dès le mois de novembre et leur mise en place est prévue pour continuer jusqu’en 2027. En tout, ces créations constituent une augmentation de 2 144 positions de gendarmes, sur les 8 500 nouveaux postes dans les forces de l’ordre prévus par le gouvernement avant la fin du mandat présidentiel.
Délibération avec les préfets. Pour choisir les futurs emplacements des nouvelles brigades, des critères « économiques, démographiques et opérationnels » (délinquance, cambriolage, violences au sein des familles, etc.) ont été considérés, selon l’Élysée. Les décisions ont été prises suite à plusieurs mois de discussions avec les préfets.
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