« Le 8 mars passé, j’ai formulé le désir que nous soyons en mesure d’élaborer un document conciliant les perspectives de l’Assemblée nationale et du Sénat », a affirmé le président de la République.
Informations essentielles
Emmanuel Macron, Président de la République française a pris la parole le mercredi 4 octobre pour marquer 65 ans depuis l’officialisation de la Constitution de la Ve République devant le Conseil constitutionnel. Il a exprimé son admiration pour cette Constitution, la qualifiant comme la plus stable de notre histoire. S’exprimant sur la question de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, Macron a indiqué qu’il y a eu des tentatives parlementaires récentes pour garantir ce droit dans la Constitution. Il a exprimé sa volonté que les efforts pour rassembler les différents points de vue sur cette question reprennent afin d’arriver à une conclusion le plus tôt possible.
Largissement du champ d’application du référendum
Le président de la république a également révélé son intention de finaliser la proposition de l’étendre la portée du référendum et suggère une simplification du processus de recours au référendum d’initiative partagée (RIP). Son objectif avec cette réforme institutionnelle est de donner plus d’occasions aux citoyens de s’impliquer et d’être plus fortement impliqués dans le processus.
Réouverture du projet institutionnel à la suite des pourparlers de Saint-Denis
Macron a rencontré les chefs de parti à la fin du mois d’août et a promis de se servir de ces discussions multipartites comme plateforme pour élaborer une proposition ambitieuse et claire pour le bien commun. Des représentants de plusieurs partis politiques avaient déclaré à l’époque leur souhait d’inclure des questions sociétales comme l’immigration dans le champ d’application du référendum, qui est actuellement limité par l’article 11 de la Constitution.
Un processus prolongé en cas de modification de la Constitution
Toute modification de la Constitution nécessite un vote en faveur identique de l’Assemblée nationale et du Sénat, puis une adoption par une majorité des trois-cinquièmes du Parlement réuni en Congrès ou par un référendum. L’Élysée a admis la nécessité de trouver une façon d’unir les forces politiques au-delà des divisions habituelles.