Ces mouvements s’effectuent dans un cadre de convergence, particulièrement sur le plan économique, avec ces deux anciennes républiques issues de l’Union soviétique.
Suite à sa visite en Mongolie en mai, Emmanuel Macron envisage un autre séjour en Asie centrale. Il prévoit d’aller au Kazakhstan et en Ouzbékistan, les mercredi 1er et jeudi 2 novembre, comme l’ont récemment communiqué l’Elysée et la présidence kazakhe. Comme le président français l’a fait remarquer, la France est déterminée à soutenir ces deux pays dans leur quête de progrès et de modernisation.
« Cette coopération… suit son cours dans le domaine économique, plus spécifiquement dans les secteurs de l’énergie, de l’approvisionnement en matériaux stratégiques, des infrastructures de transport, de la santé, de la souveraineté alimentaire, et même de la défense, » a renchéri la présidence française. Le dialogue abordera également les questions du réchauffement climatique auxquels l’Asie centrale doit faire face (notamment en relation avec ses ressources en eau et sa sécurité alimentaire), ainsi que la l’escalade des crises mondiales et la menace de désintégration du monde, précise l’Elysée.
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EDITO. La visite d’Emmanuel Macron au Moyen-Orient a également un aspect politique interne
La Russie, qui est préoccupée par son assaut contre l’Ukraine depuis février 2022, voit son influence contestée par la Chine, la Turquie et l’Union européenne dans ses zones d’influence traditionnelles, du Caucase à l’Asie centrale.. Le Kazakhstan, allié de la Russie, cherche à renforcer ses liens avec Pékin et Ankara. Le Kazakhstan, le neuvième pays le plus grand du monde, tente de diversifier ses partenariats pour tirer parti de sa position stratégique entre l’Europe et l’Asie. De même, l’Ouzbékistan poursuit sa politique d’ouverture destinée à attirer des investissements étrangers, mettant fin à vingt-cinq années d’isolement du pays sous l’ancien président Islam Karimov.