Le dimanche 22 octobre, Jean-Luc Mélenchon, représentant du parti politique France Insoumise, a critiqué le voyage de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale, vers Israël. Il l’a accusée de s’installer à Tel Aviv.
Depuis quelque temps, une frange de la gauche et quelques Insoumis voient en lui un casse-tête. « Bien que Jean-Luc Mélenchon ne fasse pas partie intégrante de notre groupe parlementaire, il détient néanmoins du pouvoir. Je l’invite à réfléchir sur la manière dont il déploie cet effet de levier », a exprimé Raquel Garrido, membre du parti La France Insoumise, lors de son intervention sur France Info.
Un rôle conflictuel pour Jean-Luc Mélenchon
En revanche, ses acolytes les plus fervents ne permettront pas une dispute touchant leur leader. « Il est essentiel de maintenir notre loyauté et notre constance », a martelé Manuel Bompard sur le plateau de France Info. Par ses prises de position qui génèrent des controverses, le fondateur de La France Insoumise apparaît de plus en plus comme un élément de désunion au sein du parti. Raquel Garrido n’est pas la seule à prendre du recul par rapport au comité directeur du parti. D’autres membres éminents comme Clémentine Autain ou François Ruffin commencent à envisager une voie sans Mélenchon.