L’ambition est de parvenir à une capacité de 45 GW en 2050, positionnant ainsi l’énergie éolienne offshore comme la deuxième plus grande source de génération d’électricité, suivant de près la production nucléaire.
Est-ce que l’on va bientôt observer l’apparition de nouvelles éoliennes en mer au large des rivages de l’Hexagone ? C’est ce qui semble être en préparation, car l’État envisage de lancer un grand appel à candidatures en 2025 pour la mise en place de domaines éoliens offshore dans le dessein de générer 10 gigawatts en 2035. Cela a été dévoilé par Emmanuel Macron le mardi 28 novembre lors des assises dédiées à l’économie maritime qui se tenaient à Nantes, en Loire-Atlantique.
« En 2025, nous initierons l’exploitation de dix gigawatts, ce qui traduit le lancement d’une dizaine de parcs qui commenceront à fonctionner en 2030-2035 », a indiqué la personnalité qui se trouve à la tête de l’Etat. Une capacité de 10 GW correspond à l’usage électrique annuel de 10 millions de résidences domestiques. Pour l’instant, la France dispose de 8 GW de domaines éoliens offshore soit déjà en service soit en phase de projet. La cible est d’arriver à 45 GW en 2050, ce qui placera l’éolien offshore en deuxième place comme moyen de production d’électricité, derrière le nucléaire.
Le dirigeant du pays a affirmé que l’exploitation éolienne en mer est amenée à générer plusieurs « milliers de postes de travail » durant la phase de construction, et va générer 2,5 milliards d’euros de revenus « entre 2023 et 2035 », des sommes qui aideront à « financer nos objectifs prioritaires ». « Un tiers de ces revenus sera destiné à l’industrie de la pêche, donc je le signale à nos professionnels de la pêche : l’éolien offshore va nous donner la possibilité de mobiliser 700 millions d’euros pour le secteur de la pêche », a-t-il ajouté.