Mercredi, lors de son intervention au Grand Orient de France, le chef de l’État n’a pas émis de commentaire concernant sa possible présence à la manifestation contre l’antisémitisme.
« Soyons vigilants face à tous les amalgame. » C’est une des idées centrales énoncées par Emmanuel Macron lors de son discours devant le Grand Orient de France, le mercredi 8 novembre, parlant de l’antisémitisme qui « refait surface » en France, à la suite des récents conflits entre Israël et le Hamas.
Le président de la République a expressément prévenu ceux qui « déclarent soutenir nos concitoyens juifs en mélangeant le rejet des musulmans et l’appui des juifs », en référence apparente à l’extrême droite. Idem pour ceux qui « semblent entretenir des flous autour de la question de l’antisémitisme dans le but de nourrir de sociétés parallèles », en visant clairement La France insoumise à gauche.
« La République n’accorde aucune dérogation et ne le fera pas. Nous serons intransigeants face aux promoteurs de la haine », a-t-il poursuivi. Alors qu’il mettait en garde à ces propos, le président n »a pas indiqué s’il participerait à la manifestation contre l’antisémitisme, qui aura lieu dimanche, suite à la convocation des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. La première ministre, Elisabeth Borne, a toutefois affirmé qu’elle y serait présente.