En 2008, l’ex-épouse du tueur en série a été condamnée à la réclusion à perpétuité. Aujourd’hui, elle se retrouve une nouvelle fois sur le banc des accusés, cette fois-ci devant la cour d’assises de Nanterre, pour complicité dans les disparitions de trois jeunes filles, Estelle Mouzin, Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.
Déclaration de Monique Olivier lors de son procès : « Je reconnais tous les faits »
Lors du deuxième jour de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, Monique Olivier, accusée de complicité dans les enlèvements et meurtres de Joanna Parrish, Marie-Angèle Domèce et Estelle Mouzin, a fait une déclaration qui était très attendue par les familles des victimes. Elle a affirmé : « Je reconnais tous les faits ». Cette déclaration marque un tournant dans cette affaire très médiatisée.
Des regrets exprimés par Monique Olivier
Il s’agit de la première fois que Monique Olivier se retrouve seule face à une cour d’assises. La femme, qui était l’ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, décédé en 2021, risque une nouvelle fois la perpétuité. Lors de l’ouverture des débats, elle a exprimé des regrets après la lecture des faits par le président. Cette déclaration a également marqué les esprits.
Un revirement sur l’alibi de Michel Fourniret
L’affaire d’Estelle Mouzin, 9 ans, disparue en 2003 sur le chemin du retour de l’école, a connu un rebondissement en 2019 lorsque Monique Olivier a contredit l’alibi fourni par Michel Fourniret. Ce dernier avait avoué quelques mois plus tard sa responsabilité à la juge Sabine Kheris. Ce revirement a été un élément déterminant dans l’avancée de l’enquête et a permis d’éclaircir certains aspects nébuleux de cette affaire tragique.
En résumé, cette déclaration de Monique Olivier marque un tournant dans ce procès très médiatisé, et sa remise en cause de l’alibi de Michel Fourniret a apporté un nouvel éclairage sur cette affaire qui a bouleversé la France.