L’administration prévoit d’introduire un nouveau projet de loi relatif aux infractions routières. Si le décret est approuvé, les conducteurs seraient tenus de régler les amendes avant toute contestation.
Se stationner sur un emplacement dédié aux personnes handicapées sans détenir l’autorisation nécessaire ou encombrer le trottoir avec sa voiture sont des infractions passibles d’amendes. Les pénalités en cas de stationnement illégal sont de plus en plus fréquentes. Les véhicules dédiés à la verbalisation favorisent cette augmentation, laquelle est souvent sujette à contestations, aboutissant à des impayés. Le gouvernement envisage donc de modifier la législation à ce propos. Si la proposition de loi est approuvée, l’automobiliste devra régler son amende avant de pouvoir la contester, et ce dès 2026.
2022 : 180 000 demandes de recours déposées
Ainsi, les démarches deviendront plus ardues et plus longues pour le conducteur. Un groupe de défense des droits des automobilistes exprime ses craintes face à ce changement. En effet, en 2022, plus de 180 000 requêtes ont été enregistrées. Avec l’adoption de cette nouvelle loi, on pourrait assister à une baisse d’environ 40% du nombre de recours engagés. Néanmoins, les personnes handicapées ou celles dont le véhicule a été volé auront toujours la possibilité de contester l’infraction avant de régler l’amende.