Le responsable du ministère de l’Éducation nationale envisage de déployer une série d’essais « à vaste envergure » en vue de soulever la question de la mise en place généralisée du port de l’uniforme, et ce, « sur des fondements scientifiques ».
Essai d’incorporation de l’uniforme scolaire à grande échelle
Une tentative à grande échelle d’implémentation de l’uniforme dans les écoles verra bientôt le jour. Gabriel Attal a révélé cette initiative lors d’une interview sur 42mag.fr, le mercredi 6 décembre. Dans les prochaines semaines, le ministre de l’Éducation promet de nouvelles informations sur le sujet, dont des détails ont déjà été obtenus par 42mag.fr.
Depuis le mois de septembre, certains établissements scolaires et municipalités ont exprimé leur désir de mettre à l’essai l’uniforme pour leurs élèves. Supposons qu’un département, responsable des collèges, se porte volontaire, ce serait alors à chaque école de délibérer lors de son conseil d’administration pour la mise en place de l’uniforme. Si la proposition est adoptée, tous les élèves devront se conformer à cette nouvelle règle de tenue vestimentaire. Cela marque un changement de perspective par rapport à la précédente tentative lancée en 2018 dans les écoles de Provins (Seine-et-Marne), qui n’a pas eu de succès car l’achat de la tenue était laissé au choix de chaque famille.
Prise en charge du coût de l’uniforme
L’uniforme sera uniforme à travers tout le territoire français, présentant de légères variations en fonction du niveau scolaire. De prime abord, le coût de l’uniforme doit être absorbé comme le préconise le Ministre de l’Éducation, pour éviter toute charge supplémentaire aux familles. Gabriel Attal a affirmé qu’il envisageait de collaborer avec les municipalités participant au projet pour que l’essai puisse se faire sans frais supplémentaires pour les familles. En ce qui concerne l’âge des élèves potentiellement touchés par cette mesure, il a déclaré que cela ferait partie de futures annonces.
Gabriel Attal a souligné l’importance du suivi de cette expérience : « L’idée est d’essayer et d’observer les résultats : le test aura-t-il un impact sur le respect de l’autorité à l’école, la prévention du harcèlement scolaire, les problématiques de laïcité, et, de façon générale, sur l’atmosphère scolaire ? Est-ce qu’il y aura une amélioration des performances et du niveau de nos élèves ? Je tiens à ce qu’une recherche sérieuse soit mise en œuvre pour évaluer l’efficacité de cette mesure. »
Les premiers établissements ou communautés pourraient débuter l’expérience dès la rentrée scolaire 2024, prévue en septembre prochain, ou même au printemps prochain, pour les plus enthousiastes.