Toutefois, le responsable du portefeuille économique sollicite de la « clémence » de la part des Républicains durant les négociations.
Points essentiels à retenir
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, va à contre-courant. Mercredi 13 décembre, lors d’un entretien avec le Figaro, il a invité le gouvernement à revenir à la version initiale du projet de loi immigration, qui avait été considérablement durcie par la droite au Sénat. Il a parallèlement sollicité la clémence de LR lors des discussions. Le ministre de l’Economie a toutefois exprimé l’espoir que LR comprendra qu’il est nécessaire de changer les positions sur deux questions clés pour la majorité actuelle : l’AME et les conditions d’accès aux aides sociales pour les étrangers. Ces deux points ont été limités par la droite au sein du Sénat. La diffusion en direct de cette information est maintenant terminée.
Un accord final est espéré mardi au Parlement suite à un examen en commission mixte paritaire. Le projet de loi immigration sera présenté pour un vote final au Parlement mardi si les négociations au sein de la Commission mixte paritaire, prévues pour lundi soir, aboutissent, d’après une information obtenue par l’AFP auprès du ministère des Relations parlementaires. Le gouvernement souhaite trouver un consensus entre les deux chambres du parlement grâce à cette commission, qui compte sept députés et autant de sénateurs.
Elisabeth Borne a eu une réunion avec les représentants de LR à Matignon. Après plus de deux heures de discussions tendues, ils ont quitté le lieu de la réunion sans faire aucune déclaration à la presse. Les membres du camp du président seront reçus à partir de 16h30. Le voyage prévu mercredi à Calais par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a été repoussé au vendredi pour pouvoir participer à ces réunions. Le Premier ministre et le gouvernement sont à la recherche d’une solution pour le projet de loi immigration après le vote négatif d’une motion par le parlement lundi.
Emmanuel Macron exclut l’idée de dissolution. Lors d’un dîner à l’Elysée mardi, Emmanuel Macron a exprimé sa volonté de poursuivre le processus parlementaire et a écarté l’idée d’utiliser l’article 49.3 ou de dissoudre l’Assemblée. « Si certains parmi vous pensent que la dissolution est une bonne chose, je leur dis clairement qu’ils font une erreur et je leur demande d’arrêter », a-t-il déclaré, selon plusieurs participants à ce dîner.