« Je le considère comme un document écologique majeur », a déclaré avec enthousiasme le ministre des Transports, Clément Beaune, en s’adressant aux membres du sénat.
Un peu plus d’un an après l’annonce d’Emmanuel Macron de vouloir instaurer des RER « dans dix villes principales de France », la loi qui autorise la mise en place de ces nouveaux services a été finalement ratifiée au Parlement, lundi 18 décembre. Cette loi a reçu un accueil généralement positif, et elle a été votée à l’unanimité par le Sénat, quelques jours après avoir été adoptée à l’Assemblée nationale. Elle établit un cadre juridique pour ces projets ambitieux de « services express régionaux métropolitains » (SERM), l’équivalent des RER en Région parisienne.
Le ministre des Transports, Clément Beaune, considère cette loi comme une grande réussite écologique. Il a assuré aux sénateurs que cette loi permettra « à des millions de résidents périurbains d’avoir accès à des moyens de transports collectifs ». La loi prévoit notamment d’agrandir les missions de la Société du Grand Paris (SGP), dorénavant renommée Société des grands projets, afin d’amorcer la création de ces SERM dans une dizaine des plus grandes villes de France, et ce, en l’espace de 10 ans.
La SGP sera en charge de superviser la construction de nouvelles infrastructures ou lignes de chemin de fer, tandis que le réseau SNCF restera responsable du maintien et de l’amélioration du réseau existant. Cependant l’objectif ne se limite pas à l’amélioration des services de chemin de fer, il comprend également une cadence de trains toutes les 10 à 15 minutes, et des liaisons inter-métropoles. L’idée est d’inclure d’autres services tels que des bus express, un réseau cycliste, du covoiturage, afin de favoriser une mobilité sans recours à la voiture personnelle autour des plus grandes agglomérations du pays.