Cette œuvre cinématographique effrayante, de fabrication française, dirigée par Sébastien Vanicek a été conçue pour être un film complet qui suscite à la fois l’angoisse et l’amusement.
Si la simple pensée de croiser une araignée vous glace le sang, cet article peut peut-être vous faire changer d’avis. Sauf si vous détestez avoir peur, bien sûr. L’histoire que nous allons vous raconter est celle de l’infestation d’un ensemble HLM par ces « petites » créatures. Un citoyen intéressé par la faune exotique, Kaleb, ramène un jour une araignée bien plus offensive que ses congénères chez lui. Après une série d’évènements malheureux, l’araignée s’échappe de son appartement dans l’immeuble HLM et sème rapidement sa descendance.
Sébastien Vanicek, le réalisateur dont on va parler ici, a assumé le fait d’avoir exploité l’une des peurs les plus communes et modernes.
« Mon but premier avec « Vermines » était de créer un film de divertissement, un film amusant, qui donne des frissons mais fait également rire. »
Sébastien Vanicekà 42mag.fr
Pendant l’un des confinements du temps de la Covid, le groupe d’amis que nous suivons dans l’histoire est coincé dans l’immeuble infesté. Pour échapper aux araignées qui deviennent de plus en plus grandes et mortelles, ils n’ont d’autre solution que de faire preuve de solidarité et de s’adapter à cette situation inédite. L’immeuble leur sert de décor unique, ce qui convient parfaitement au réalisateur. « Il y a également les contraintes financières qui font qu’un dispositif de huis clos permet de réaliser un film de 1h40 pour un budget réduit. Mais c’était très stimulant, sur le plan artistique », souligne Sébastien Vanicek.
Le film a été tourné dans les impressionnantes Arènes de Picasso à Noisy-le-Grand. Avec son rythme haletant, sa réalisation de qualité et ses effets spéciaux réussis, Vermines est une série B audacieuse et distrayante, un divertissement convivial idéal pour les fêtes.
Le film parvient à établir une comparaison entre les insectes et les habitants de la banlieue négligées par la société, qui veut les ignorer, les chasser, voire les écraser. C’est d’ailleurs là que le titre du film prend tout son sens. C’est une nouvelle preuve que le « film de genre à la française » a le vent en poupe en ce moment.