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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Angoulême: De Capitale de BD à Place Forte du Cinéma d’Animation avec ‘Mars Express’, ‘Pat the Dog’, ‘Grizzy’
Actualité divertissement Cinéma Culture

Angoulême: De Capitale de BD à Place Forte du Cinéma d’Animation avec ‘Mars Express’, ‘Pat the Dog’, ‘Grizzy’

Simon BornsteinPar Simon Bornstein26 janvier 2024
Vidéo



  

  
  

      

  

  
    "Mars Express", "Pat the dog", "Grizzy"... La success story d'Angoulême, capitale de la BD devenue place forte du cinéma d'animation
          La cité charentaise ne bouillonne pas seulement à l'occasion du festival de la bande dessinée dont la 51e édition s'ouvre ce jeudi. Elle est aussi reconnue mondialement comme une référence dans la production de dessins animés.
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La ville de Charente n’est pas seulement animée lors du festival de bande dessinée, dont la 51ème édition commence ce jeudi. Elle est également renommée à l’échelle mondiale pour être un acteur majeur dans la création de films d’animation.

Alors que nous explorons les rues d’Angoulême avec David Beauvallet, qui est responsable du développement des métiers de l’image dans cette ville, nous découvrons un monde d’animation incroyablement riche. À droit, on tombe sur Xilam, studio à l’origine des Zinzins de l’espace et un peu plus loin sur Superprod, auteur de Pat the dog. On apprend également que Grizzy et les Lemmings, l’une des séries les plus populaires sur Netflix, a été élaborée en partie ici. Malgré un climat différent comparé à celui d’Hollywood, l’animation dans cette ville de France n’est pas moins vibrante.

Pour une personne de passage, il serait difficile de se rendre compte de la grande présence de ces entreprises d’animation, dans cette ville ancienne de la construction papetière, plus aujourd’hui connue comme la capitale de la bande dessinée et fière organisatrice de son célèbre festival international.

Sommaire

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  • Places aux sociétés d’animation
  • Subventions aux productions et écoles
  • Des écoles en symbiose avec les studios

Places aux sociétés d’animation

Dans cette ville, il n’existe aucune indication évidente sur l’ancrage de ces fermes d’animation. Il n’y a aucune enseigne sur les bâtiments pour éviter tout risque de vols. Derrière ces adresses et façades se cachent des équipements coûteux et des projets secrets.

Ecocée les sociétés d’animation, elles sont au nombre de 35, produisant des séries et longs métrages pour la télévision, le cinéma, les plateformes de streaming ou les nouveaux médias comme Youtube. Certains studios sont entre autres propriétaires de leurs locaux, comme en est clé David Beauvallet et l’organisme public qu’il représente, Magélis. Crée en 1997, Magélis a cherché à exploiter la popularité de la ville en bande dessinée pour élargir ses fronts vers d’autres domaines comme les effets spéciaux, la réalité virtuelle, les jeux vidéo et l’animation.

Magélis bénéficie du soutien financier de la ville, du département et de la région. Cette organisation est un peu un ovni méconnu en matière de levière économique. La ville d’Angoulême compte 41 000 habitants, mais le secteur de l’animation a créé l’équivalent de 1 500 emplois à plein temps. Et les perspectives sont positives pour les années à venir selon David Beauvallet. Angoulême a déjà établi sa place comme le deuxième pôle majeur de l’animation en France.

Subventions aux productions et écoles

Outre le fait que les studios bénéficient de subventions pour leur production, plusieurs milliers de mètres carrés d’espace de travail sont dédiés à ces entreprises en pleine ville. Pour attirer encore plus de projets, Angoulême s’engage dans des travaux de rénovation, de construction et de réhabilitation. Magélis joue un rôle clé dans cette dynamique en offrant des espaces de travail plus larges en fonction de la demande des entreprises ou en intervenant pour maintenir l’activité lorsque celle-ci rencontre des difficultés temporaires.

Il existe aussi des opportunités pour les professionnels qui souhaitent s’établir dans cette ville. Tanguy Launay, animateur 3D qui a débuté sa carrière dans le jeu vidéo, raconte comment il découvrit Angoulême et combien les conditions offertes par la ville l’encouragent à y rester.

Des écoles en symbiose avec les studios

L’offre de formation sur place est un atout pour ces studios. En effet, Angoulême compte 15 écoles supérieures dont les programmes sont adaptés aux besoins des entreprises. Ces écoles et sociétés de production travaillent ensemble pour offrir aux étudiants des opportunités d’alternance et de stages. Près d’un tiers des étudiants restent à Angoulême après leur formation, un autre tiers se dirige vers Paris et le reste trouve des opportunités principalement dans les studios étrangers, selon Thomas Debitus, directeur de l’école « L’Atelier ».

Magélis contribue également aux actions des écoles par des subventions. Un dernier point qui fait partie d’un cercle vertueux que l’équipe de David Beauvallet a voulu créer avec les différents acteurs du secteur.

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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