La cheffe du gouvernement, qui entame son année politique ce jeudi, a réussi à imposer sa marque, sans détour et avec beaucoup de fierté, que ce soit en termes de sujets politiques ou concernant sa vie privée.
Giorgia Meloni, première ministre d’Italie, s’exprime
Giorgia Meloni, dirigeante italienne, tiendra sa première conférence de presse de l’année le jeudi 4 janvier. Ce point de presse a dû être repoussé à plusieurs reprises en raison de la maladie de la première ministre. Quelques sujets notables sont à l’ordre du jour : l’Italie qui prend les rênes du G7, l’accord sur le transfert d’une partie des migrants vers l’Albanie, et le projet de réforme de la Constitution initié par Giorgia Meloni.
Après presque 15 mois à la tête du pays, le style Meloni s’est imposé. En septembre, interrogée sur une remarque sexiste de son partenaire de l’époque, un journaliste à la télévision, elle réplique en défendant la liberté de la presse: un journaliste n’a pas à diffuser à la télévision les opinions de sa compagne. De quoi illustrer le style Meloni: franc et toujours sur le qui-vive.
Un cercle de proches collaborateurs
La dirigeante italienne, qui préfère être appelée « le » Premier ministre, gère de manière stricte sa majorité: lorsqu’elle présente le budget, ses députés sont invités à ne pas proposer d’amendements. Elle recourt davantage que ses prédécesseurs aux décrets-lois, raccourcissant les débats au sein du parlement. Au cœur de son gouvernement, un cercle restreint de fidèles, dont sa propre sœur qui dirige le parti, ce qui révèle l’absence de figures majeures à ses côtés.
Dans son message de vœux le 24 décembre, elle déclare: « Que ce Noël soit placé sous le signe de la sérénité et de la fierté ». Une fierté de démontrer que sa coalition entre droite et extrême droite, observée par toute l’Europe, peut perdurer. La stabilité fait également partie de son projet de réforme contestée, qui porte sur l’élection du Premier ministre. Une élection directe.







