Au cours de la deuxième semaine du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne, les proches d’Arnaud Beltrame ont été conviés à témoigner devant le tribunal. Cet appel à témoignage intervient alors que les avocats des parties demandent à entendre les récits des proches de la victime, afin d’apporter un éclairage supplémentaire sur les événements tragiques qui ont eu lieu. Cette étape du procès revêt une importance particulière, car elle permettra de comprendre plus en détail le contexte dans lequel se sont déroulés les attentats, ainsi que l’impact qu’ils ont eu sur la vie des personnes concernées. Les proches d’Arnaud Beltrame auront l’opportunité de partager leur vécu et leurs émotions, offrant ainsi un aperçu plus complet des conséquences de ces attaques terroristes.
La sixième journée d’audience s’est tenue à la cour d’assises spéciale de Paris, le lundi 29 janvier, lors du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne. Les proches d’Arnaud Beltrame, le gendarme qui s’est échangé contre une otage et qui a été assassiné par le terroriste, ont témoigné devant la cour.
La mère d’Arnaud Beltrame a pris la parole pour défendre vigoureusement le geste de son fils en déclarant : « Arnaud, ce n’est pas que le héros de la France, c’est aussi mon fils ». Elle a soutenu que son fils n’a pas fait un acte de sacrifice mais a eu du courage, car sa vie était la patrie.
Un autre proche, Damien, a déclaré à son tour : « J’ai la chance d’avoir été le petit frère du soldat et du guerrier. Ça me rassure de savoir qu’il est mort en combattant ». Il a également souligné que des dizaines de jeunes ont été inspirés à devenir gendarmes grâce à lui, et a exprimé le souhait que justice soit faite, exemplaire et très dure envers les accusés.
Les salariés du Super U de Trèbes ont également témoigné devant la cour tout au long de la journée. Ils ont partagé leur douleur et leur traumatisme après avoir vécu l’attaque terroriste. Certains ont exprimé comment leur vie a radicalement changé après l’attentat, ayant perdu le goût de vivre normalement, se retrouvant à faire face à des crises d’angoisse au moindre bruit, incapables de reprendre le travail et confrontés à des difficultés au quotidien.
Ces témoignages poignants ont illustré la profondeur de la souffrance et du traumatisme causés par les attentats de Trèbes et de Carcassonne, laissant une marque indélébile dans la vie des survivants.