Suite à la restructuration qui a eu lieu le jeudi 11 janvier, le ministère du Travail a désormais en charge également celui de la Santé. Par ailleurs, la personne en charge du portefeuille des Sports est devenue, simultanément, celle responsable de l’Éducation nationale.
Le matin du vendredi 12 janvier, au lendemain de l’opération de réorganisation gouvernementale, Catherine Vautrin est en train d’affiner son allocution destinée à être prononcée lors de la cérémonie de passation de pouvoirs. Ses responsabilités sont étendues, incluant le travail, la santé et les solidarités. « L’enjeu est de s’impliquer », a affirmé la fraîchement nommée ministre. Cette figure politique de droite a déjà été ministre à trois reprises sous la présidence de Jacques Chirac et a compté parmi les soutiens de Nicolas Sarkozy. Elle a également été membre de ceux qui se sont exprimés contre l’instauration du mariage homosexuel. Après avoir été réélu, Emmanuel Macron aurait envisagé de nommer Catherine Vautrin en qualité de Première ministre, avant d’opter finalement pour Élisabeth Borne.
La gauche critique un gouvernement orienté trop à droite
Dans le tout premier gouvernement formé sous la houlette de Gabriel Attal, Catherine Vautrin retrouve des anciens collègues issus de l’ancien parti politique UMP dont Sébastien Lecornu et Gérald Darmanin. Cette configuration gouvernementale suscite des critiques venant de la gauche. Face à ces accusations de penchant trop droitier, l’Élysée tente de remettre les pendules à l’heure en mettant en exergue la nomination de Stéphane Séjourné, une figure de la gauche, en tant que ministre des Affaires étrangères. De plus, Amélie Oudéa-Castéra, jusqu’alors ministre des Sports, hérite également du portefeuille de l’Éducation nationale.