En tant qu’agricultrice, elle reproche aussi « cette tendance à toujours simplifier excessivement le langage sous prétexte qu’on s’adresse à des agriculteurs ». Elle considère cela comme « une sorte de dédain ».
« Il est de coutume actuellement d’entendre de belles proclamations d’affection », cependant, ce ne sont rien de plus que « de simples annonces spectaculaires », a dénoncé lundi 26 février sur 42mag.fr Céline Imart, deuxième de la liste des Républicains pour les élections européennes. Elle a fait un déplacement au Salon de l’agriculture, en compagnie du chef des Républicains Éric Ciotti et du leader de la liste du parti pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy.
À l’issue de la visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, deux jours auparavant, l’agricultrice du Tarn fait une nouvelle fois référence à la promesse du président de mettre en place des prix minimum afin de mieux revaloriser les revenus des agriculteurs français. « Le concept de prix minimum, personne ne comprend ce qui se cache derrière. Comment peut-on le structurer réellement ? C’est un mystère, une déclaration pour faire le buzz. Ce n’est pas une véritable politique avec une direction, une vision à long terme », a-t-elle déclaré avec véhémence.
Interrogée sur le style de communication du président de la République, qui a opté pour un ton décontracté lors du Salon en répondant à ceux qui le critiquaient, la candidate numéro deux de la liste LR a critiqué « une sorte de dédain » et une « faute de communication ». « Cette attitude de toujours chercher à simplifier le langage parce qu’on s’adresse à des agriculteurs, est pure déconsidération », a-t-elle insisté.