L’élue originaire de Meurthe-et-Moselle, aussi ancienne membre du cabinet de la ministre Élisabeth Borne, a fait part ce samedi de son intention de démissionner de son poste de députée pour réintégrer le secteur privé.
Carole Grandjean, précédemment ministre en charge de l’éducation et de la formation professionnelle dans le gouvernement Borne, a rendu publique, le samedi 16 mars, sa décision de démissionner de son poste de députée à l’automne prochain. Sa décision a pour objectif de retourner dans le secteur privé où elle souhaite se concentrer sur les ressources humaines, conformément aux informations rapportées par France Bleu Sud Lorraine et confirmées par l’Est Républicain.
Une carrière politique « exigeante, souvent brutale et parfois injuste »
Carole Grandjean, qui représentait la première circonscription de Meurthe-et-Moselle en tant que députée macroniste, n’a pas été reconduite dans le gouvernement formé par Gabriel Attal. L’Est Républicain rapporte la fierté exprimée par la ministre de s’être engagée dans d’importantes réformes, telles que celle du lycée professionnel et celle visant à promouvoir l’apprentissage.
La députée envisage de quitter définitivement le Palais Bourbon. Selon elle, la réalité de la politique est dure : « La vie publique est exigeante, souvent brutale et parfois injuste. Certaines déclarations et positions ont des conséquences néfastes, en créant une distance entre le citoyen et la politique. La qualité du débat public me préoccupe. L’avenir de la démocratie me perturbe », a-t-elle déclaré. Son successeur, Philippe Guillemard, devrait prendre sa place à l’automne prochain.
Avant de quitter son poste, Carole Grandjean est chargée de mettre en place une dernière initiative pour le gouvernement : un service volontaire militaire destiné à lutter contre le décrochage scolaire.