L’ancienne compagne a déclaré mercredi avoir déposé une plainte contre l’ex-dirigeant d’EELV pour harcèlement psychologique et exploitation de la vulnérabilité.
Julien Bayou, ex-figure de proue des Ecologistes (anciennement Europe Écologie-Les Verts), a annoncé son retrait de son parti et de son groupe parlementaire suite aux accusations de son ancienne compagne qui l’incrimine de « violences psychologiques ». Le jeudi 7 mars, Julien Bayou a déclaré vouloir consacrer son temps à riposter à cette plainte, qu’il perçoit comme une occasion de « démontrer [sa] innocence », d’après un communiqué de presse relayé par l’AFP. Il a également ajouté : « Je ne parlerai plus en leur nom pendant le déroulement de l’enquête ».
Julien Bayou assure être certain que son parti et son groupe sont « défenseurs de l’État de droit » et que, par conséquent, ils « lui donneront la possibilité de retrouver [sa] position, au sein du mouvement et du groupe, une fois [son] innocence confirmée ». La présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain, a salué cette décision sur Twitter, en insistant sur le fait que cette décision était essentielle pour éviter que Julien Bayou s’exprime au nom du parti pendant les démarches judiciaires.
Julien Bayou se retire pour la deuxième fois
Julien Bayou est l’objet d’une plainte de son ancienne compagne, Anaïs Leleux, qui l’accuse de harcèlement moral et d’abus de faiblesse. Elle a fait part mercredi de son désir de faire de cette affaire « le procès féministe du siècle ». Le parti écologiste a réagi mercredi en soulignant à quel point les accusations portées par la victime présumée « sont d’une extrême gravité et nous les prenons très sérieusement. Il est de notre devoir en tant que parti d’écouter, d’encourager et de respecter la parole des femmes victimes ».
C’est la deuxième fois que Julien Bayou se retire temporairement. En septembre 2022, il avait déjà fait une pause, quittant même la direction de son parti et de son groupe parlementaire suite aux premières allégations. Le retrait avait pris fin en février 2023 lorsque son parti avait clos une enquête interne, n’étant pas parvenu à interroger la plaignante.