Chahinez Daoud, une femme de 31 ans, a été victime d’un acte atroce le 4 mai 2021 à Mérignac, une commune proche de Bordeaux. Son meurtre brutal a profondément marqué les esprits et a ravivé le débat sur les violences conjugales qui sévissent dans notre société. Cette tragédie a suscité une vague d’émotion et de colère, mettant en lumière les lacunes et les insuffisances des dispositifs de prévention et de prise en charge des victimes de violences faites aux femmes. Le cas de Chahinez Daoud est devenu le symbole des failles du système et a mobilisé de nombreux militants et citoyens dans leur combat pour faire évoluer les mentalités et les politiques publiques en matière de protection des femmes. Le combat contre les féminicides est devenu une urgence nationale, un fléau qui menace la vie de nombreuses femmes au quotidien.
Le procès de l’ex-mari de Chahinez Daoud renvoyé devant la cour d’assises de Gironde
L’ancien mari de Chahinez Daoud, brûlée vive en 2021 à Mérignac près de Bordeaux, a été renvoyé devant la cour d’assises de Gironde pour assassinat, selon les informations de l’Agence Radio France et de l’AFP. La date du procès n’a pas encore été fixée.
Chahinez Daoud, âgée de 31 ans et mère de trois enfants, a tragiquement perdu la vie le 4 mai 2021 à Mérignac. Son ex-compagnon, principal suspect dans cette affaire, avait fait l’objet de plusieurs plaintes de sa part, notamment pour des violences un mois et demi avant le drame. Il avait déjà été condamné à de la prison pour des violences conjugales. Ce féminicide est devenu un symbole des échecs de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Des investigations pointent des défaillances dans le suivi de l’ex-mari
Suite à cette affaire, le gouvernement a ordonné une mission d’inspection sur les conditions de remise en liberté et le suivi de l’ex-mari. Cette mission a révélé une série de « défaillances », tandis qu’une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a relevé des fautes et des erreurs d’appréciation. Par exemple, la plainte déposée par la victime n’avait pas été correctement enregistrée. Cinq policiers, dont le directeur départemental de la police de Gironde et le commissaire de Mérignac en poste à l’époque, ont été sanctionnés disciplinairement.