Le nombre de décès sur les routes de France en mars 2024 a atteint un niveau inégalé. D’après les groupements associatifs, cette augmentation de la mortalité serait due à l’excès de vitesse et à un déficit en termes de sensibilisation.
Le bilan des accidents routiers pour le mois de mars 2024 a été singulièrement tragique. Le recensement des victimes a atteint le chiffre de 254 personnes décédées, soit une augmentation de 31% par rapport au mois de mars de l’année précédente. Les utilisateurs de véhicules motorisés ont été les plus affectés avec un bilan alarmant de 120 blessés en un mois. Selon les organismes dédiés à la prudence sur la route, cet accroissement considérable des statistiques est à mettre sur le compte d’une augmentation généralisée de la vitesse de conduite.
« Un message a été transmis aux citoyens »
« Ce qui est considéré comme une légère infraction de vitesse est toujours sanctionné par une amende, mais ne s’accompagne plus de la perte d’un point. De toute évidence, un message a été transmis aux citoyens, insinuant que la vitesse n’était pas un problème », souligne Anna Lavaud, la représentante de l’association de la prévention routière. Les jeunes représentaient encore une fois la population la plus touchée avec un total de 40 décès signalés en mars, soit 23 victimes de plus par rapport à la même période de l’année précédente. D’après les organisations concernées, cela est la conséquence d’un déficit de sensibilisation.