Le représentant de La France Insoumise dans la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis exprime son désir d’arrêter un véritable « tsunami de haine, d’injures, de racisme, d’islamophobie et d’intimidations ».
« Assez ! Face à la vague de cyberharcèlement que je subis depuis l’annonce de mon investiture », déclare le député de La France Insoumise (LFI), Aly Diouara. Il a décidé de déposer, le lundi 19 août, une plainte pour « cyberharcèlement » et « menaces de mort ». Cette plainte « a été enregistrée ce jour auprès de la procureure de la République de Paris pour les faits de cyberharcèlement à l’encontre d’un élu et menaces de mort« , précise sur X, son avocate Me Victoire Stephan. Le représentant de la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis souhaite mettre un terme à un « torrent de haine, d’insultes, de racisme, d’islamophobie et de menaces ».
« Depuis un certain temps, monsieur Aly Diouara fait l’objet de campagnes de harcèlement en ligne d’une intensité incroyable, ainsi que de menaces concernant son intégrité physique », affirme Victoire Stephan. « Ces attaques personnelles, marquées par le racisme et l’islamophobie, vont bien au-delà de la critique légitime que tout élu peut rencontrer dans l’exercice de ses fonctions », ajoute l’avocate.
Au cours de la campagne pour les élections européennes, le parlementaire avait notamment désigné Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS, comme un « candidat sioniste ». Par la suite, après son élection, Aly Diouara avait été photographié aux côtés de trois autres députés à l’Assemblée nationale (Raphaël Arnault, Sébastien Delogu et Carlos Martens Bilongo), une image qui avait engendré une avalanche d’attaques, notamment provenant des milieux d’extrême droite.