Régalez vos oreilles avec l’essai « Mon héros » de l’auditeur Bidhan Chandra Sanyal. Il suffit d’un petit clic sur le bouton « Play » ci-dessus !
Bonjour à tous!
Cette semaine sur La Cuisine du Sonvous entendrez un essai « Mon héros » de Bidhan Chandra Sanyal, un auditeur du Bengale occidental, en Inde. J’espère que vous serez inspiré à écrire un essai pour nous aussi !
Si votre essai est diffusé, vous recevrez un colis par courrier de La Cuisine du Son. Écrivez à propos de vos héros « ordinaires », ces gens de votre communauté qui font un travail extraordinaire, qui travaillent discrètement pour rendre le monde meilleur, par tous les moyens possibles. Comme l’a dit Pramod Maheshwari, un auditeur : « Tout comme de petites gouttes d’eau peuvent remplir une carafe, de petites gouttes de gentillesse peuvent changer le monde. »
Je cherche toujours ton « Je crois cela » des essais aussi. Parlez-nous des principes qui guident votre vie… de ce que vous avez découvert comme étant vrai à partir de votre propre expérience personnelle. Ou écrivez sur un livre qui a changé votre point de vue sur la vie, une personne que vous admirez, des festivals dans votre communauté, votre moment le plus mémorable et/ou votre plus grande réussite. Si votre essai est choisi pour être diffusé à l’antenne, lisez-le par vous – vous gagnerez un prix spécial !
Envoyez vos essais à [email protected]
Ou par courrier postal, à :
Susan Owensby
42mag.fr – La Cuisine du Son
80, rue Camille Desmoulins
92130 Issy-les-Moulineaux
France
J’espère avoir de vos nouvelles bientôt!
Voici l’essai de Bidhan Chandra Sanyal :
Bonjour, je m’appelle Bidhan Chandra Sanyal et je viens du Bengale occidental, en Inde. Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous l’histoire d’un homme que j’admire beaucoup, Kailash Sharma.
Kailash Sharma est né le 11 janvier 1954 à Vidisha, dans le Madhya Pradesh, en Inde. Ingénieur électricien de formation, il n’a pas travaillé comme ingénieur, mais s’est consacré au service social.
Consterné par le sort des enfants esclaves en Asie du Sud, Sharma a fondé en 1980 Bachpan Bachao Andolan – le mouvement pour la sauvegarde de l’enfance – pour lutter contre le fléau du travail des enfants et de l’esclavage, socialement accepté et largement pratiqué dans la région depuis des générations.
Comme le dit le dicton : « L’enfant du fermier ou le potier du roi ont tous du travail dans ce monde. » Mais le travail d’un enfant doit être adapté aux enfants, à la maison.
Trop souvent, la dure réalité les pousse à prendre un autre chemin. Le manque de respect, la négligence ou la sévérité des règles envers les enfants ne sont pas acceptables. Lorsqu’un enfant est contraint de prendre en charge les difficultés financières pour subvenir aux besoins alimentaires de la famille, il subit souvent une torture inhumaine en étant contraint de travailler. Il devient victime de malnutrition, d’analphabétisme et d’une éducation insuffisante. Il ne peut pas profiter de ce qui devrait être une enfance normale – l’enfance est au contraire un fardeau.
Le mouvement Bachpan Bachao Andolan de Kailash Sharma a pour objectif de créer une société respectueuse des enfants, où tous les enfants sont libres de toute exploitation et reçoivent une éducation gratuite et de qualité. Son objectif est d’identifier, de libérer, de réhabiliter et d’éduquer les enfants en servitude par le biais d’interventions directes, de la participation des enfants et de la communauté, de la création de coalitions, de l’action des consommateurs, de la promotion de pratiques commerciales éthiques et de la mobilisation de masse.
Jusqu’à présent, elle a libéré près de 100 000 enfants de la servitude, y compris des travailleurs forcés, et a contribué à leur réinsertion, leur réhabilitation et leur éducation.
Grâce au travail acharné de Kailash Sharma, la loi sur la protection de l’enfance est entrée en vigueur en Inde en 2012. La Cour suprême indienne a ordonné que toute plainte pour torture contre des enfants travailleurs soit immédiatement enregistrée. Kailash Sharma a reçu de nombreuses récompenses en reconnaissance de son travail : le prix national Achina pour la paix, le prix Robert F. Kennedy pour les droits de l’homme, le prix national Alfonso Comin et une médaille du Sénat italien.
Et puis, en 2014, il a reçu la plus haute distinction mondiale : le prix Nobel de la paix.
Il y a de l’espoir : la lumière peut surgir de l’obscurité. Au total, 365 villages dans nos 11 États en Inde ne font plus travailler les enfants. Le travail de Kailash Sharma a inspiré et créé des changements non seulement en Inde, mais dans le monde entier.
Kailash Sharma est mon véritable héros.
Merci de votre attention.
La musique choisi par Bidhan est « Brishtir Gaan », écrit et interprété par Aditi Chakraborty.
N’oubliez pas de vous connecter la semaine prochaine pour une émission spéciale « Musique dans la cuisine », qui présentera vos demandes musicales. À bientôt !