Dans le cadre de cette conférence de presse, la maire de Paris a également fait part de son intention de relever la taxe de séjour afin de mobiliser des fonds nécessaires pour rendre le métro parisien plus accessible.
Le 6 septembre, lors d’une conférence de presse en présence de la Direction des sports de Radio France, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé son désir de transférer dans le 18e arrondissement les dix statues dévoilées durant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Ces statues, représentant dix figures féminines emblématiques de l’histoire française, ont émergé de l’eau lors de cet événement au Pont Alexandre-III. Parmi ces personnalités honorées se trouvent Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi, et Simone Veil. La maire, affiliée au parti socialiste, espère rendre ces statues permanentes en les plaçant rue de la Chapelle, située dans le nord de Paris.
Cependant, la volonté d’Anne Hidalgo se heurte à des velléités concurrentes. En effet, trois villes de Loire-Atlantique ont manifesté leur intérêt auprès du comité d’organisation des Jeux pour accueillir ces œuvres. Saint-Nazaire aspire à obtenir la statue de Simone Veil, en hommage à la lutte pour les droits des femmes à disposer de leur corps. De leur côté, La Baule et Le Croisic se disputent celle d’Alice Milliat, une athlète nantaise et organisatrice des premiers Jeux mondiaux féminins de 1922.
Augmentation de la taxe de séjour à Paris
Au cours de la même conférence de presse, la maire de Paris a également annoncé son intention de relever la taxe de séjour pour financer l’accessibilité du métro parisien. Selon elle, cela permettrait d’éviter une hausse des impôts locaux pour les Parisiens.
Anne Hidalgo a précisé qu’elle n’avait encore reçu aucune réponse de l’État « pour l’instant », comme elle l’a indiqué lors de cette même conférence de presse. Ce jeudi 5 septembre, la région Île-de-France, la ville de Paris et l’association APF-France Handicap ont signé un accord visant à rendre le métro accessible aux personnes à mobilité réduite. La réalisation de ce projet, dont les coûts sont estimés entre 15 et 20 milliards d’euros, pourrait s’étendre sur deux décennies.