En diffusant des vidéos où elle accumule les provocations à l’encontre de Gisèle Pélicot, l’une des avocates de la défense a suscité une vaste popularité sur les réseaux sociaux. Les audiences du procès reprendront le lundi 23 septembre dès le matin.
En l’espace de quelques heures, plusieurs vidéos ont rapidement circulé sur Internet, devenant virales. Sur les plateformes des réseaux sociaux, les déclarations d’une des avocates de la défense ont provoqué un tollé. Alors que les 50 co-accusés prennent actuellement la parole, les sorties de cette avocate se multiplient en ce moment par le biais de publications maladroites et parfois même provocantes. Ce procès exceptionnel ne manque pas de générer des tensions palpables jusque dans le tribunal, où certains accusés affichent un comportement troublant. À ces controverses s’ajoute celle de la diffusion des vidéos de viol durant les audiences. Celles-ci se dérouleront finalement sans la présence ni des journalistes ni du public.
« Exposer le viol »
Pour la défense, c’est un moyen de prévenir toute forme de sensationnalisme. « Partager ce genre de vidéos, c’est inciter à une vengeance populaire, cela n’a rien à voir avec la justice », affirme Me Paul-Roger Gontard, avocat de la défense. De leur côté, les parties civiles insistent sur l’importance de rendre ce procès aussi public que possible. « Nous pensons qu’il est nécessaire de ne pas avoir peur de montrer le viol, de l’affronter, comme Gisèle Pélicot a choisi de le faire », explique Me Stéphane Babonneau, avocat de la plaignante. À l’issue de la troisième semaine d’audiences, Gisèle Pélicot a été applaudie alors qu’elle quittait la salle. Les audiences reprendront seulement le lundi 23 septembre au matin.