Benoit Teste, représentant de la FSU, exprime sa stupéfaction sur France Inter face à cette décision qu’il qualifie d' »idéologique », affirmant qu’elle a pour but de pénaliser les fonctionnaires en arrêt maladie, alors qu’on épargne les personnes les plus aisées.
Une prise de position forte contre les réformes envisagées
Lundi 28 octobre, sur les ondes de France Inter, Benoit Teste, membre du syndicat FSU, a exprimé son indignation face aux récentes propositions gouvernementales concernant le service public. Le gouvernement envisage de prolonger la période de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique et de réduire la compensation salariale à 90 %, contre 100 % actuellement. Selon Benoit Teste, cette décision constitue une « attaque directe et extrêmement grave contre la fonction publique ».
Un alignement contesté avec le secteur privé
Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025, dont la commission des Finances à l’Assemblée nationale devait débuter l’examen ce lundi, prévoit de rapprocher les conditions d’absence des fonctionnaires de celles des salariés du secteur privé. Toutefois, Benoit Teste insiste sur le fait que ce sont « ceux qui bénéficient le moins de protections par des conventions collectives qui sont touchés par les trois jours de carence ». Pour lui, il s’agit d’un « alignement sur les pires aspects du secteur privé ». Il appelle au contraire à l’élimination de la période de carence « pour tous et toutes ».
Un appel à la responsabilité des parlementaires
Le syndicaliste se déclare « stupéfait » par ce qu’il considère comme une mesure « idéologique » visant à faire supporter aux fonctionnaires malades des charges refusées aux plus nantis. Il exhorte ainsi les parlementaires à « s’opposer à la mise en œuvre de ces mesures ».