Le jeudi 3 octobre, un groupe de plus de 700 entreprises et plus de 130 collectivités a décidé de se constituer parties civiles dans une affaire judiciaire dirigée contre des fabricants d’automobiles, à la fois internationaux et nationaux. Ces entreprises et collectivités accusent ces constructeurs d’avoir doté leurs véhicules diesel d’un logiciel qui trompe sur le niveau des émissions de CO2, les rendant ainsi moins apparentes.
Un nouveau chapitre s’ouvre dans le scandale du dieselgate. Plus de 700 sociétés et 130 administrations se retrouvent au centre de cette affaire après avoir acquis plusieurs véhicules diesel aux émissions polluantes excessives. Leurs représentants légaux ont déposé une plainte le jeudi 3 octobre. « Ces véhicules ont circulé avec des niveaux d’émissions bien supérieurs aux limites autorisées, soulevant ainsi une véritable problématique de santé publique », a expliqué maître Romain Boulet. Ce scandale, débuté en 2015, implique notamment Volkswagen, Renault, Citroën, et Fiat, accusés d’avoir intégré un logiciel permettant de masquer les véritables émissions de leurs véhicules lors des tests d’homologation. Ces émissions pourraient être jusqu’à 40 fois supérieures aux normes en vigueur.
Un impact financier accru pour les fabricants concernés
Le département de la Loire-Atlantique a également choisi de porter plainte, son président évoquant un cas de tromperie commerciale. « Il y a une tromperie sur de nombreux véhicules, cela nécessite une réparation », a-t-il déclaré. Ce nouveau groupe de plaignants pourrait bien accroître les conséquences financières pour les fabricants concernés. Les avocats estiment que les montants des compensations pourraient s’élever à environ 3 000 euros pour chaque véhicule concerné.
Pour voir l’intégralité du reportage, regardez la vidéo ci-dessus