Mardi, le Premier ministre a présenté ses « cinq priorités majeures » : en premier lieu « le niveau de vie », suivi des « services publics », avec une attention particulière pour l’éducation et la santé, ainsi que la « sécurité », l' »immigration » et enfin la « fraternité ».
Il a passé avec brio son épreuve majeure. Le chef du gouvernement, Michel Barnier, a prononcé son discours sur la politique générale ce mardi 1er octobre à l’Assemblée nationale. Devant les députés, tout en soulignant la nécessité de « faire beaucoup avec peu », l’hôte de Matignon a détaillé ses « cinq chantiers prioritaires » : « niveau de vie », « services publics » avec un accent sur l’école et la santé, « sécurité », « immigration » et « fraternité ».
Le premier engagement concret concerne la réduction du déficit à 5% du PIB d’ici 2025, avec l’ambition de tomber sous la barre des 3% en 2029, alors que le déficit actuel atteint 6%. « Le premier remède contre la dette, c’est la réduction des dépenses », a-t-il déclaré, ajoutant que « d’ici 2025, les deux tiers des efforts de redressement proviendront de là ». Le deuxième « remède » consiste en « l’efficacité des dépenses ». Le troisième remède, bien que le plus douloureux, sera d’ordre fiscal.
« Respect de l’Etat de droit »
Michel Barnier a insisté sur l’importance du « respect de l’Etat de droit », après la polémique déclenchée par les propos de son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait affirmé le week-end précédent que l’État de droit n’était « pas immuable ni sacré ».
Le Premier ministre a également évoqué, comme lors de son entrée en fonction à Matignon, la « dette écologique », confirmant la continuation du développement du secteur nucléaire, « mais aussi des énergies renouvelables ».