La diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo par des individus masqués se réclamant de la DZ Mafia, un réseau de trafiquants de drogue opérant à Marseille, a suscité une réaction de Gaëtan Dussausaye. Ce dernier, membre du Rassemblement National et élu dans le département des Vosges, s’est exprimé à ce sujet lors de son passage dans l’émission « Le Duel » diffusée pendant le créneau horaire « 11h/13h » ce jeudi 10 octobre.
Dans une séquence vidéo partagée sur diverses plateformes de médias sociaux, des individus masqués s’identifiant comme des trafiquants de drogue marseillais affiliés à la DZ Mafia affirment ne pas être responsables des récentes violences survenues à Marseille. Suite à cette publication, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a exigé la suppression de la vidéo, tandis que les forces de l’ordre mènent actuellement une enquête pour déterminer ses origines. Gaëtan Dussausaye, député du Rassemblement national des Vosges, a exprimé son avis dans l’émission « 11/13 » du jeudi 10 octobre, affirmant que « cela illustre parfaitement la perte totale de l’autorité de l’État ».
« L’absence totale de contrôle de l’État »
« Constater que la DZ Mafia, un groupe actif depuis longtemps à Marseille (Bouches-du-Rhône), parvienne à organiser ce qui ressemble à une conférence de presse qu’elle diffuse ensuite sur les réseaux sociaux », est un signe « de l’inefficacité totale de l’État à maintenir le contrôle », souligne le parlementaire RN. Il appelle de ses vœux « un changement radical vers des politiques de sécurité plus strictes et rigoureuses ».
Parallèlement, Xavier Iacovelli, député de l’Ensemble pour les Hauts-de-Seine, critique ces techniques de communication qu’il compare à celles « utilisées par des groupes terroristes ou des cartels mexicains ». Toutefois, il interprète ces actes criminels comme des réactions aux efforts de l’État pour combattre « les trafics de drogue et le narcotrafic ». Il insiste sur le fait qu’il est impératif « de continuer » à mettre la pression sur ces réseaux illégaux.
Visionnez l’intégralité de ce débat dans la vidéo indiquée ci-dessus